Le groupe Citya Immobilier est l’une des principales marques de vente/location des biens immobiliers en France, avec une présence dans 115 villes en France métropolitaine et en outre-mer. En plus de cette activité, le groupe assure des missions de syndic pour les copropriétés privées (https://www.citya.com/syndic/ qu-est-ce-qu-un-syndic-de-copropriete) « Dans notre métier, la disponibilité de certains documents numériques sur nos serveurs est critique. Notre activité est formalisée au quotidien par des pièces comptables, des e-mails, des contrats auxquels nous devons avoir un accès permanent. Et si un document a été altéré par une fausse manipulation, ou s’il a été archivé parce qu’il remonte à plusieurs années, il en va de l’image de marque de la DSI de le restaurer dans les plus brefs délais », explique Dominique Reuillon, le DSI du groupe Citya Immobilier.
Selon lui, le Groupe Citya Immobilier a bien entendu à coeur de se montrer réactif face aux demandes de ses clients. Mais l’enjeu de la haute disponibilité ne s’arrête pas là : « il arrive par exemple que nos agents soient subitement sollicités pour résoudre un litige. Dans ce cas, il faut que le collaborateur ait accès aux pièces le plut tôt possible pour qu’il ait le temps de préparer son dossier. Ne pas parvenir à les lui fournir à temps peut poser un risque financier », lance Dominique Reuillon.
L’existence de sauvegardes exploitables est par ailleurs une obligation réglementaire qui, au fil des ans, s’est particulièrement amplifiée pour les acteurs de l’immobilier. « Nous sommes aujourd’hui tenus d’archiver certaines données durant des années. Il en va ainsi pour les documents comptables, mais aussi pour les documents RH, ou encore les journaux de notre firewall, qui doivent être conservés pendant 5 à 10 ans », dit-il.
Lorsque Dominique Reuillon a rejoint le groupe il y a quelques années, le système d’information était incapable de tenir ces engagements de haute disponibilité. « Nous effectuions des sauvegardes de notre datacenter sur bandes. Or, celles-ci étaient bien trop longues à restaurer pour que nous puissions répondre aux demandes de documents dans les temps. Dans certains cas, il nous fallait une semaine pour restaurer tout un serveur alors que nous ne cherchions qu’un document. Dans d’autres, nous ne savions tout simplement pas restaurer la donnée, typiquement un e-mail », raconte Dominique Reuillon. Pour lui, il était urgent de résoudre le problème : « le groupe Citya Immobilier double de taille tous les ans. Avec 2900 collaborateurs aujourd’hui, il n’est absolument plus envisageable que les dix personnes de la DSI passent leur temps sur des problèmes de restauration », assure-t-il.
A son arrivée dans le groupe, Dominique Reuillon a spontanément proposé de résoudre le problème de disponibilité des données en déployant la solution Availability Suite de Veeam. Il la connaissait pour l’avoir déjà utilisée avec succès dans le passé. « J’ai convaincu notre hiérarchie d’utiliser cette solution plutôt qu’une autre car sa grande facilité d’utilisation permettait aux 10 membres de la DSI d’être directement opérationnels, sans devoir partir plusieurs jours en formation », indique-t-il. La solution a été installée en une semaine, sans l’aide d’un intégrateur, uniquement en suivant les consignes de l’éditeur.
Le datacenter protégé par Veeam Availability Suite est constitué de serveurs virtualisés, exécutés par VMware ESX. Toutes les machines sont situées au siège du groupe Citya Immobilier à Tours. Elles hébergent toutes les applications et tous les documents auxquels les agences accèdent à distance. Sur les serveurs ESX, Dominique Reuillon installe des proxys Veeam qui dédupliquent et compressent les sauvegardes avant de les transmettre au serveur Veeam qui les stocke sur des tiroirs disques. « Nous avions initialement investi dans une baie de stockage intelligente, qui fait elle-même de la déduplication pour minimiser le poids des sauvegardes. Mais, en pratique, le gain d’espace n’est pas flagrant puisque Veeam s’occupe déjà de réduire la taille des données en amont. De plus, les traitements effectués par la baie rallongeaient la durée des sauvegardes. Depuis que nous sommes passés à de simples tiroirs de disques, nous laissons Veeam Availability Suite s’occuper de tout et les sauvegardes sont bien plus rapides », raconte Dominique Reuillon. Il a mesuré que les sauvegardes quotidiennes duraient aujourd’hui dix fois moins longtemps qu’à l’époque où elles étaient effectuées sur des bandes.
En ce qui concerne les possibilités de restauration, elles n’ont plus rien à voir. « Lorsqu’un utilisateur détruit par mégarde un fichier ou un e-mail, il émet un ticket avec la date où l’incident s’est produit. Il nous suffit d’aller sur la console de Veeam Availability Suite et extraire le document depuis la sauvegarde enregistrée juste avant l’événement et, en quelques minutes à peine, l’utilisateur a de nouveau ses données », se félicite Dominique Reuillon. Il rappelle qu’auparavant, il fallait commencer par aller chercher la bonne cassette sur une étagère, la mettre dans le robot de lecture et attendre que son contenu s’extraie jusqu’à tomber sur le document recherché.