Il existe plusieurs types de postes de travail virtuels et différentes techniques de virtualisation qui peuvent être employées pour leur création. La technologie des postes de travail virtuels se divise en trois catégories principales : Virtual Desktop Infrastructure (VDI), Remote Desktop Service (RDS) et le Desktop as a Service (DaaS). Ces solutions peuvent être utilisées pour fournir des postes de travail persistants ou non persistants.
Les solutions VDI sont généralement hébergées en interne et peuvent être utilisées pour déployer des postes de travail virtuels exécutant une variété de systèmes d’exploitation différents sur un seul matériel. Les exigences en matière de licences pour les solutions VDI peuvent varier en fonction du type de logiciel utilisé. Dans l’ensemble, le VDI est une option puissante et flexible, mais qui comporte plus de surcharges techniques pour l’entreprise.
RDS est similaire à VDI en ce sens qu’il est généralement géré en interne. Avec RDS, l’ordinateur hôte exécute Windows Server et les postes de travail virtuels sont basés sur Windows. Chaque client unique doit posséder une licence. RDS est généralement considéré comme plus facile à administrer que les autres solutions VDI, mais il faut encore un peu de temps et de travail pour configurer et administrer le système. Il est important de noter que RDS n’est pas disponible pour Windows 10. Cependant, Windows 10 offre une fonctionnalité connue sous le nom de Windows 10 Entreprise Multi-Session, qui permet aux installations de Windows 10 Entreprise d’exécuter plusieurs sessions interactives sur un seul hôte.
Les solutions DaaS sont généralement externalisées. Au lieu de gérer leur propre matériel et leurs technologies de virtualisation, les entreprises optent pour une solution DaaS hébergée dans le cloud. Ainsi elles n'ont a plus à gérer les problèmes de licences, d'installation et de gestion. Le DaaS peut être une solution pratique pour les grandes et les petites organisations qui ne souhaitent pas gérer cet aspect de leur informatique en interne.
Lorsque des postes de travail persistants sont déployés, chaque utilisateur a accès à une image de bureau virtuel unique qui enregistre son état entre les utilisations. Cela signifie qu’un utilisateur peut accéder à son environnement de bureau virtuel à partir de son appareil, travailler ou apporter des modifications à un paramètre d’une application, et enregistrer l’état du bureau virtuel afin qu’il puisse être repris ultérieurement. Les postes de travail persistants sont souvent utilisés pour les employés distants qui ont besoin d’accéder à des applications spécialisées en déplacement.
Les postes de travail persistants nécessitent davantage de stockage que leurs homologues non persistants, ce qui demande également plus de temps et d'efforts pour les sauvegarder. Des coûts de licence supplémentaires peuvent également s’appliquer en fonction du logiciel et des systèmes d’exploitation utilisés. Cependant, du point de vue de l’utilisateur final, les postes de travail persistants offrent une expérience similaire à l’exécution d’un système d’exploitation directement sur son appareil.
Les postes de travail non persistants n’enregistrent pas leur état. Chaque fois que l’utilisateur se connecte, un environnement virtuel propre et préconfiguré lui est présenté. Les modifications effectuées par l’utilisateur ne sont pas conservées. Les postes de travail non persistants nécessitent moins d’espace de stockage que les postes de travail persistants. Ils peuvent également être utiles du point de vue du support technique ou des tests logiciels, car les utilisateurs sont confrontés à la même configuration chaque fois qu’ils accèdent au système.
Les postes de travail virtuels sont une forme de machine virtuelle (VM) qui fonctionne au-dessus d'un logiciel de virtualisation. Ce logiciel isole le système d’exploitation du matériel hôte sous-jacent. En utilisant un logiciel de virtualisation, il est possible d’exécuter plusieurs systèmes d’exploitation sur une seule machine. Le logiciel de virtualisation gère et contrôle l’accès aux ressources par le système d’exploitation invité.
Pour l'utilisateur final, les postes de travail virtuels offrent une expérience comparable à celle d'un système d'exploitation exécuté sur un matériel physique. L’utilisateur voit toujours la barre de démarrage, les icônes, les rubans et les autres éléments d’interface utilisateur associés à ce système d’exploitation. La principale différence réside dans le fait que pour se connecter au bureau virtuel, l’utilisateur doit soit lancer une application cliente telle que Citrix Workspace, soit accéder à la VM via son navigateur Web.
Les postes de travai virtuels offrent divers avantages, notamment :
Les VDI et les VM sont étroitement liées. Une VM est un environnement informatique virtualisé qui s’exécute sur une machine hôte et utilise un hyperviseur pour communiquer avec le matériel sous-jacent. La VDI est une solution de virtualisation de poste de travail qui repose sur des machines virtuelles pour fournir des postes de travail virtuels aux utilisateurs.
Il existe plusieurs façons de créer et de gérer des postes de travail virtuels. L’option qui vous conviendra le mieux dépend de la taille de votre entreprise, de votre niveau d’expertise IT interne, du matériel auquel vous avez accès et de votre budget.
Envisagez la VDI dans les cas suivants :
Envisagez RDS dans les cas suivants :
Envisagez le DaaS si :
Les solutions de poste de travail virtuel dans le cloud courantes incluent Azure Virtual Desktop et Citrix DaaS. Citrix propose également une solution VDI gérée par le service informatique. Si vous envisagez de déployer des postes de travail virtuels dans votre entreprise, réfléchissez d’abord à votre infrastructure et à vos capacités internes. Les solutions DaaS sont rapides et faciles à mettre en place.
Si vous décidez d’héberger votre VDI en interne, tenez compte des ressources disponibles sur vos machines hôtes et du type de logiciel que vous prévoyez d’exécuter. Les services Windows Remote Desktop Services peuvent constituer une bonne option pour les entreprises qui exécutent déjà Windows Server et qui souhaitent proposer des services de poste de travail Windows à leurs employés.
Parmi les éléments clés à prendre en compte pendant le déploiement, citons la question de savoir si chaque employé disposera d’un environnement de bureau virtuel persistant ou si la VM ne sera pas persistante et si les employés auront accès à un lecteur réseau pour stocker leurs fichiers personnels. De plus, réfléchissez à la manière dont les utilisateurs accèderont à leurs postes de travail virtuels. Certaines solutions, telles que Kasm, utilisent une combinaison de conteneurs et de clients basés sur un navigateur pour fournir un accès aux postes de travail virtuels. D’autres peuvent nécessiter un logiciel client dédié.
Quelle que soit la solution choisie, il vous faudra les bons outils et systèmes pour administrer vos machines virtuelles et vos listes de contrôle d’accès, vos mises à jour et vos sauvegardes. Veeam Backup et Replication simplifie le processus de sauvegarde et de restauration des machines virtuelles Hyper-V.
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